Je n'ai pas grand chose à rajouter au déchaînement médiatique qui a suivi l'interview de Monsieur Zemmour par Thierry Ardisson.
Le constat qui est fait par le chroniqueur est, en l'état, conforme à notre réalité judiciaire.
Je suis un peu plus étonné de lire sur le blog de Monsieur Bilger qu'il adhère à cette idée.
Il a, en effet, d'autres moyens d'investigations et de réflexions qui auraient pu le conduire à un peu plus de mesure.
La sortie de Zemmour est à rapprocher d'un film très intéressant sorti il y a quelques années intitulé: L627.
Il s'agissait de suivre au quotidien une brigade des stups parisienne dans ses enquêtes.
Je me rappelle encore d'une scène ou l'un des policiers fait reproche à son collègue d'avoir interpellé le petit dealer de quartier au lieu d'avoir laissé ce dernier les conduire jusqu'au gros bonnet.
Et le policier de répondre à son collègue que cette arrestation aura exactement la même valeur dans les statistiques de performance de la brigade, puisqu'une arrestation est comptabilisée en tant que telle, sans considération de l'importance de la personne arrêtée dans le trafic.
Si les enquètes, notamment en matière de stupéfiant, remontaient jusqu'aux véritables profiteurs et instigateurs, nul doute que Monsieur Zemmour serait alors rassuré, ou pas, de constater la présence de nombreux europeens sur le banc des accusés.
Le seul constat objectif qu'aurait du faire Zemmour, c'est de se plaindre que la justice s'en prend trop souvent aux lampistes, et que chez ces gens là, il y a une forte population issue de l'immigration !